Le tourisme de demain sera plus équilibré
- Des flux touristiques mieux répartis
Voyager est une chance, recevoir des touristes est aussi une source de richesse et de dynamisme pour un territoire. Alors que 54% des voyageurs souhaitent jouer un rôle dans la réduction du tourisme de masse, les destinations répondent d’une manière à la fois innovante et constructive.
Le Canada ou les Pays-Bas ne promeuvent plus que leurs régions les moins fréquentées, quand des destinations plage ou montagne s’efforcent de développer des offres quatre saisons. De plus en plus de parcs nationaux limitent la durée ou le nombre de visiteurs et certains pays ont même mis en place une taxe de séjour. Loin de faire de vous une persona non grata, ces solutions constituent aussi un bénéfice pour le voyageur que vous êtes : en répartissant les touristes dans le temps et l’espace, cela participe à limiter la surfréquentation, à préserver les sites touristiques dans la durée et donc éviter à terme de générer des réactions hostiles de la part des locaux ou d’alimenter une forme de tourismophobie .
Et rappelons-nous pour quelles raisons nous voyageons originellement : un savant mélange entre soif de découvertes et besoin de déconnexion. Avec moins de monde et un plus grand terrain de jeu, voilà de quoi encore mieux profiter de ses jours de vacances !
- Sortir des sentiers battus
Si vous faites partie des 84% des Français qui envisagent de sélectionner leur prochaine destination en fonction du nombre de touristes sur place, vous êtes dans la bonne direction. Notre planète est riche de lieux exceptionnels et pourtant méconnus. Non exploités touristiquement, les populations locales auraient pourtant à bénéficier de retombées économiques d’un tourisme respectueux. C’est notamment ce que nous cherchons à promouvoir chez The Outsiders. Qu’il s’agisse de destinations confidentielles, dénichées grâce à nos nombreux partenaires locaux, ou de zones jouissant à tort d’une mauvaise réputation, le potentiel de découverte est immense. Et, le temps d’un voyage, c’est l’occasion de se sentir un peu comme ces aventuriers qui découvraient des terres inconnues. Il n’est plus question d’emboiter le pas du touriste de devant, mais de suivre ceux de l’habitant qui connaît mieux que personne sa région. Bien sûr, vous ne serez pas le premier étranger à fouler cette contrée, mais la sensation d’immersion est bien différente quand on se sent seul au milieu d’un monde qui nous est inconnu.
- Favoriser un tourisme lent
Alors que notre époque retrouve le goût du temps long, cette tendance s’observe aussi dans le secteur du tourisme avec le slow tourisme qui cherche à redonner autant d’importance au chemin qu’à la destination.
61% des voyageurs déclarent préférer un itinéraire plus long afin de profiter des paysages, mais aussi de plus en plus d’offres se développent autour de moyens de transports alternatifs. Voyages à pied, à cheval, en canoé, à vélo, en bateau, … le slow tourisme replace l’expérience, l’authenticité, la spontanéité et la surprise au centre du voyage. Des plus aventuriers aux baroudeurs néophytes, ce mode de voyage particulièrement adapté à un tourisme itinérant est une opportunité pour vivre des moments uniques et de partager avec les populations locales.
Avec un esprit plus voyageur que consommateur, le slow tourisme favorise une économie locale ou nationale. Et quoi de mieux que de commencer sa route au sein de l’Hexagone, ou sur les chemins de nos merveilleux territoires d’outre-mer. Car oui, si le monde regorge de merveilles, nos territoires ne sont pas en reste.